Le FPI a réclamé le samedi 1er février 2020 la libération et le retour de Laurent Gbagbo à la suite de son procès les 6 et 7 février 2020 devant la CPI.
« Nous sommes là pour réclamer le retour de Laurent Gbagbo (et de Charles Blé Goudé son co-accusé » dans la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, a déclaré Assoa Adou, secrétaire général d'une autre frange du FPI, en présence de figures de proue du parti à Yopougon Ficgayo, dans l'Ouest d'Abidjan.
Selon M. Assoa Adou « les 6 et 7 février Laurent Gbagbo doit être libéré » afin de revenir dans son pays pour qu'il y ait une « véritable réconciliation » car il est « le chaînon manquant » de l'union entre les fils et filles de la Côte d'Ivoire.
Vêtu de blanc à l'instar de Simone Gbagbo, symbole de paix, Assoa Adou a appelé les militants du FPI à être mobilisés pendant ces jours d'audience. Pour le parti de Gbagbo leur leader a été innocenté et devrait rentrer dans son pays.
Cet instant de retrouvailles des militants avait une allure de fête. Avec des t-shirt à l'effigie de Laurent Gbagbo, ceux-ci dansaient , se donnant espoir d'un retour de l'ex-président ivoirien au bercail après huit ans dans les liens de la justice internationale.
Georges Armand Ouégnin, le président de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), un mouvement dont le référent politique est Laurent Gbagbo, a appelé à la « libération totale de Gbagbo et Blé Goudé».
Le rassemblement baptisé « Giga meeting pour la paix » a réuni des partis alliés de l'opposition dont le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) venu avec une délégation, M. Anaky Kobenan de MFA ( Mouvement des forces d'avenir) et Mme Boni Claverie de URD.