Suite à l'attaque par des hommes armés du poste frontière de Tafolo-Bac, qui a fait au moins 11 morts, deux gendarmes sont portés disparus.
Cette attaque, selon des témoins sur place, serait une réaction de réseaux terroristes, après l'échec, le 23 mai, d'une action qu'ils projetaient dans cette zone.
Une opération militaire d'envergure avait permis de mettre hors d'état de nuire huit terroristes, grâce à une intervention cordonnée des autorités militaires de la Côte d'Ivoire et du Burkina Faso, selon une source militaire.
Baptisée «Comoé», du nom du fleuve qui traverse les deux pays, notamment dans cette zone, l'opération militaire, présentée comme une première par les chefs d'état-major des deux pays, avait pour but de «déloger les djihadistes» du nord de la Côte d'Ivoire.
LIRE AUSSI: Attaque jihadiste Kafolo en Côte d'Ivoire : ce que l'on sait
Selon une source sécuritaire burkinabè, des armes avaient été saisies. Le chef d'état-major burkinabè, le général Moïse Miningou en compagnie de homologue ivoirien, le Général de brigade Doumbia Lacina avait assuré de pas « s'arrêter en si bon chemin ».
Le chef de l'Etat major, le Général de corps d'Armée, Doumbia Lacina, annonce un communiqué du Conseil national de sécurité dans le courant de la journée. Une séance de travail se tient à cet effet à la Présidence.
LIRE AUSSI: Côte d'Ivoire : la fuite d'une information « classée secrète » a fait rater une opération antiterroriste
Le 13 mars 2016, la Côte d'Ivoire avait essuyé, le son premier attentat-terroriste sur la station balnéaire de Grand-Bassam, au sud d'Abidjan. Cette attaque a fait 22 morts, dont 16 civils, 3 militaires et 3 terroristes, et 33 blessés, selon le bilan officiel, rappelle-t-on.