Bédié entame des consultations avec la plateforme de l’Opposition après sa rencontre avec Ouattara

Bédié a entamé le 14 novembre 2020, une consultation des plateformes de l'opposition après son tête-à-tête avec Ouattara.

Les chefs ou les représentants des partis de la , () ont été convoqués pour la première consultation, qui s'est tenue à la résidence de M. Bédié, à , une cité huppée dans l'Est d'.

Quelques responsables de partis membres de la CDRP étaient présents à cette rencontre, entre autres, M. Anzoumana Moutayé (une frange du ), Ouattara Gnonzié (), , président de la (), Issiaka Sangaré, représentant l' ().

Le (, tendance Affi N'Guessan), dont le président est actuellement en détention, était représenté par Christine Konan, vice-présidente, et présidente intérimaire, ainsi que , président du parti la Nouvelle Côte d'Ivoire, et Aka Ahizi ().

Cette consultation intervient trois jours après un dialogue direct entre M. Bédié et le chef de l'Etat sortant , dont la réélection est contestée par l'opposition qui clame que sa à l'élection du 31 octobre 2020 est « anti-constitutionnelle ».

LIRE AUSSI : Déploiement de l'armée ivoirienne lourdement armé au nord : voici ce qui se passe à Tengrela

M. Bédié s'est réjoui de ce que ce contact ai permis de « briser le mur de méfiance ». Pour sa part, M. Alassane Ouattara a déclaré que « la confiance est rétablie », toute chose qui ouvre la voie à un dialogue entre l'opposition et le pouvoir pour une sortie de crise.

Après la création, par l'opposition, du Conseil national de transition, un organe visant à se substituer aux institutions, un blocus a été imposé aux résidences de certains leaders de l'opposition, qui ont été incarcérés. 

Bien que le blocus ait été levé pour la plupart, des responsables de partis politiques sont encore en détention. L'opposition, pour engager les pourparlers, exige comme préalable la libération de tous les responsables de l'opposition incarcérés et ceux de la société civile.

Dans un communiqué final, la CDRP, a demandé « le retour sécurisé de toutes les personnalités maintenues en exil dont M. , , Charles Blé Goudé et l'ex-maire Akossi Bendjo.

LIRE AUSSI : Avant de discuter avec Ouattara, voilà ce que l'opposition demande

La plate-forme appelle en outre à la cessation de toutes les poursuites judiciaires contre les responsables et militants de l'opposition, ainsi que les acteurs de la société civile et le retour à un fonctionnement normal des partis politiques de l'opposition, avec un accès à leurs locaux.

L'opposition exige par ailleurs la création d'une commission d'enquête internationale sur les événements survenus en Côte d'Ivoire depuis le mois d'août 2020 et la mise en place de dispositions permettant d'indemniser les victimes.  

En outre, les autres partis membres de la CDRP réaffirment la nécessité du dialogue inclusif et son élargissement à l'ensemble des personnalités et des plateformes et partis politiques de l'opposition rassemblés autour de M. Henri Konan Bédié.

LIRE AUSSI : Renouvellement parc auto à Bouna : les bénéficiaires reçoivent leurs clés

Pour l'opposition, il faut un « strict respect des dispositions de la Constitution de 2016 ; l'invalidation du scrutin du 31octobre 2020, la reprise des discussions sur la et la réforme de cet organe et la dissolution et réforme du  ».

La Conseil constitutionnel a déclaré M. Alassane Ouattara, réélu avec 94,27% des suffrages lors du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. L'élection a été boycottée par M. Bédié, candidat du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) et M. Affi Nguessan, candidat du FPI.

Written by Christian Binaté

Tafiré : ouverture d’une nouvelle pharmacie

Présidentielle Ivoirienne : L’Emir du Quatar félicite Ouattara pour sa réélection