Joe Biden a agité le mercredi 8 décembre 2021, la menace de sanctions comme Vladimir Poutine en cas d'invasion de l'Ukraine.
« J'ai été très clair, si en effet il envahit l'Ukraine », il y aura des « conséquences économiques comme il n'en a jamais vu », a déclaré Joe Biden devant des journalistes à la Maison Blanche, au lendemain d'un entretien de deux heures avec Vladimir Poutine.
Si le président démocrate a pour l'heure écarté l'envoi de troupes américaines car Kiev n'est pas membre de l'Otan, la pression diplomatique s'accentue sur le Kremlin, accusé de masser des dizaines de milliers de soldats à la frontière avec l'Ukraine, en vue d'attaquer le pays.
Kiev a reçu le soutien du nouveau chancelier allemand Olaf Scholz, qui a menacé mercredi de « conséquences » pour le gazoduc controversé Nord Stream 2 reliant la Russie à l'Allemagne en cas d'invasion.
« Notre position est très claire, nous voulons que l'inviolabilité des frontières soit respectée par tous », a-t-il déclaré dans sa première interview après sa prise de fonction.
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La Maison Blanche n'a pas dit clairement si M. Biden avait évoqué ce moyen de pression devant Vladimir Poutine, mais le conseiller pour la sécurité nationale, Jake Sullivan, a insisté sur cette option « absolument prioritaire ».
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken et le président du Conseil européen Charles Michel ont convenu mercredi, lors d'un appel, « de la nécessité d'imposer des sanctions rapides et sévères à la Russie » si l'escalade militaire s'intensifiait.
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Le Royaume-Uni et la France ont aussi rejoint le concert de voix européennes appelant Vladimir Poutine à la retenue. A Paris, le ministère des Affaires étrangères a ainsi averti la Russie des « conséquences stratégiques et massives » qu'aurait une agression à l'encontre de l'Ukraine.