La classe politique du Burkina Faso a décidé de maintenir le couplage des élections législatives et présidentielle pour le 22 novembre.
Les responsables politiques de l'opposition et de la majorité au Burkina Faso, réunis vendredi autour du ministre de l'Administration territoriale Siméon Sawadogo, ont rejeté en bloc la proposition de report d'un an des élections législatives. Le 22 novembre prochain, les Burkinabè seront appelés aux urnes pour un double scrutin présidentiel et législatif.
Une polémique avait éclaté mercredi lorsque le Parlement avait remis un rapport sur la situation sécuritaire du pays assorti d'une proposition de report des législatives afin de « protéger la vie » des candidats et des électeurs.
Certains ont alors estimé que les parlementaires voulaient prolonger leur mandat pour des intérêts personnels au nom de la détérioration de la situation sécuritaire. Le Burkina Faso est en effet plongé depuis 2015 dans un cycle d'attaques terroristes qui a fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés.
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« Nous sommes arrivés à la conclusion commune qu'il était plus urgent, facile et approprié de nous en tenir aux conclusions du dialogue politique. A savoir le maintien à une date unique du couplage des élections législatives et présidentielle pour le 22 novembre », a déclaré le chef de file de l'opposition, Zéphirin Diabré à l'issue de la rencontre.
