Hien Sié Yacouba, le directeur général du PAA, a rassure le 5 avril 2022, sur les tarifs portuaires sur la question de la cherté de la vie.
Selon Hien Sié, la question de la cherté de la vie n'est pas forcément imputable aux activités menées par ses services que l'usager ou même la population taxe de cher. « Nous sommes un port régulateur, les activités menées relèvent pour la plupart du secteur privé. Des opérateurs souvent font face à des coûts indirects qui pourraient expliquer certains coûts supportés par les consommateurs finaux », a-t-il précisé.
« Aujourd'hui, le PAA est un acteur majeur de l'économie ivoirienne, donc il était important pour nous de justement nous renseigner pour savoir comment il contribuait à la lutte contre la vie chère », a indiqué Emmanuella Ollo, la présidente du CNCO, qui a expliqué que la rencontre avec la direction du PAA, au-delà de présenter sa structure, visait notamment à s'enquérir de son rôle dans la lutte contre la vie chère.
« Le directeur général nous a rassuré en disant que les coûts portuaires n'ont pas évolué depuis des années. Aujourd'hui, lorsque les opérateurs économiques sont sujets à une hausse des prix, cela est lié aux coûts indirects, notamment la logistique hors du Port. L'opérateur économique donc le répercute sur le produit de grande consommation ou le produit qu'il commercialise », a-t-elle poursuivi.
« Le consommateur aujourd'hui a une idée arrêtée et il était important pour nous de venir à la source et de comprendre pourquoi l'on dit que le Port est si cher. On se rend finalement compte que le Port n'est pas cher parce que les coûts n'ont pas évolué depuis des années. Les embouteillages, les infrastructures routières ralentissent la sortie des conteneurs, qui augmentent les coûts indirects », a-t-elle assuré.
LIRE AUSSI : Ouattara envoie son chef de cabinet chez Blé Goudé: le président du COJEP bientôt à Abidjan
« Nous comptons rencontrer les opérateurs économiques qui font partie du CNCO, avoir des séances de travail, des ateliers pour essayer de comprendre quels coûts annexes ils supportent et qui impliquent la hausse des prix. Nous sommes en quelques sortent dans un rôle de médiateur », a conclu Emmanuella Ollo.
