196 pays à Abidjan en Côte d’Ivoire se sont engagés à restaurer d’un milliard d’hectares de terres dégradées d’ici à 2030.
La 15e Conférence des parties de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification s’est achevée vendredi 20 mai à Abidjan, en Côte-d’Ivoire. Dans sa déclaration finale, les participants se sont engagés à « accélérer la restauration d’un milliard d’hectares de terres dégradées d’ici à 2030 ». La COP15 s’était ouverte le 9 mai en présence de neuf chefs d’Etat africains, qui avaient mis en avant les effets négatifs de la sécheresse et de la désertification pour leur continent et « l’urgence » d’y remédier.
Ibrahim Thiam, le secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, a souligné l’importance de la restauration des terres dégradées dans la lutte contre le dérèglement climatique. « Si on restaure les terres, on réduit les émissions (de CO2) et on les ramène dans le sol ».
Alain Richard Donwahi, nouveau président de la COP15, s’est engagé « à accélérer la mise en oeuvre des décisions prises », car « il y a une obligation de résultats » de la part de toutes les parties prenantes.
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Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a pour sa part invité « toutes les parties à faire preuve d’efficacité et de célérité dans la mise en œuvre des projets déjà identifiés et de ceux qui émergeront demain ».