La Côte d’Ivoire a adopté le 14 septembre 2021, la nouvelle loi portant organisation et fonctionnement de l’Ordre national des médecins.
Le nouveau texte adopté à l’unanimité des membres de la commission des affaires sociales et culturelles du Sénat corrige les limites de celui de septembre 1960, avec notamment la suppression des conseils départementaux au profit des conseils régionaux. « Parce qu’au niveau des régions nous disposons d’un vivier important où on peut avoir des bureaux qui puissent animer l’ordre et surtout faire l’exercice du contrôle du métier de médecin », a expliqué le ministre.
Cette loi permet en outre à la Côte d’Ivoire de se conformer aux directives de l’UEMOA relatives à la libre circulation et au droit d’installation des médecins dans cet espace sous-régional.
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« Partout en Côte d’Ivoire, on doit pouvoir bénéficier des services de santé. Il est donc important que tous ceux qui exercent sur le territoire puissent être inscrits à l’Ordre pour que les actes qu’ils posent soient couverts par l’Ordre et que les prescriptions soient crédibles », a rappelé par ailleurs le ministre. Il a expliqué également que « le nouveau texte tient compte de l’évolution de l’environnement », avec notamment les questions de télémédecine, digitalisation et de dématérialisation.
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Depuis quelques années, la Côte d’Ivoire a fait le pari de se doter d’un arsenal de textes en vue de rationaliser le secteur de la santé et faire en sorte que certaines insuffisances et dysfonctionnements constatés puissent prendre fin.
