La décision de la Cour de justice de la CEDEAO est un coup dur pour Ousmane Sonko, qui voit ses chances de participer à la présidentielle de 2024 fortement réduites.
La Cour a estimé que le Sénégal n'avait violé aucun de ses droits en le radiant des listes électorales, après sa condamnation dans une affaire de moeurs. « Le Sénégal n'a violé aucun de ses droits », a affirmé la Cour de justice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) à Abuja, la capitale nigériane.
Cette décision est controversée. Les avocats de M. Sonko dénoncent une « injustice » et un « coup politique ». Ils estiment que la condamnation de leur client est une « farce » et que la radiation des listes électorales est une mesure destinée à l'empêcher de se présenter à l'élection.
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La décision de la Cour de justice de la CEDEAO pourrait avoir des conséquences importantes sur le Sénégal. Elle pourrait alimenter les tensions politiques dans le pays et fragiliser la démocratie sénégalaise.
L'audience devant la Cour suprême du Sénégal, qui doit se prononcer sur la réintégration de M. Sonko sur les listes électorales, est donc cruciale. Si la Cour suprême confirme la décision de la Cour de justice de la CEDEAO, M. Sonko sera définitivement écarté de la course présidentielle.