Roch Kaboré, président en exercice de l'UEMOA, a présidé ce 9 janvier 2022, les travaux sur la crise politique au Mali au Ghana.
« Les derniers développements de la situation politique au Mali nous interpelle tous. Il n'est point besoin de revenir sur l'ensemble de la chronologie des événements dans ce pays depuis 2020, tant nous avons suivi ensemble l'évolution du processus de transition dans ce pays frère au sein de la CEDEAO », a déclaré le président du Faso à l'entame de son propos.
Le président Kaboré a saisi l'occasion de ce discours pour présenter ses condoléances aux pays touchés par « cette guerre qui nous est imposée par les forces du mal » et renouveler aux familles endeuillées sa solidarité. Il a aussi réaffirmé son engagement sans faille dans la lutte contre le terrorisme.
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S'agissant des conclusions des travaux des Assises nationales de la refondation au Mali, le chef de l'Etat a noté que la prorogation de la durée de la transition de 6 mois à 5 ans « préoccupe l'ensemble de la région Ouest-africaine » et que la CEDEAO reste saisie de la question. Et c'est pourquoi a-t-il précisé, « il m'est paru nécessaire de nous réunir au sein de l'UEMOA, notre organisation sous-régionale, dont le Mali est également membre, en vue d'harmoniser nos points de vue avant le sommet de la CEDEAO qui se tient cet après-midi même à Accra ».
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Le président en exercice de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UEMOA a terminé en affirmant être convaincu que cette session permettra d'aboutir à des propositions favorables à la stabilité et à la sécurité au sein de la sous-région.
Les échanges entre les chefs d'Etat de l'espace communautaire UEMOA se sont ensuite poursuivis à huis clos.