Pour Doumbia Major, Laurent Gbagbo et Blé Goudé ont créé les conditions qui ont entraîné la rébellion de 2002 en Côte d'Ivoire.
Aranaud Houssou on doit déplorer les exactions de la rébellion, mais il ne faut pas dédouaner ceux qui par leurs crimes ont créé les conditions de la rébellion. Donc il ne faut pas dédouaner Gbagbo et Blé Goude qui ont tué les frères de ceux qui se sont rebellés contre leur régime.
La rébellion de 2002 n'est pas tombée du ciel, il y a eu des crimes commis avant 2002, par ceux qui étaient au pouvoir et qui sont l'une des causes de cette rébellion.
Quand quelqu'un créé les conditions d'une bagarre, il est le premier responsable de tous les effets collatéraux de la bagarre qui survient.
Si le président Ouattara se met à tuer des étudiants accusés à tort ou à raison d'être FPI, s'il se met à faire violer les militantes du FPI par la police, s'il s'adonne à une purge sanglante de l'armée en traquant les militaires bethe pour les tuer ou les chasser du pays, si ces militaires là se réunissent au Liberia pour attaquer son régime, Ouattara sera le premier responsable du désordre qui surviendra et il devra porter la responsabilité des morts qui seront causées par la guerre dont il aura créé les conditions.
Donc avant d'accuser la rébellion, il faut pointer d'abord du doigt Gbagbo et Blé Goude qui ont créé les conditions de survenue de cette rébellion, par les crimes, tortures, exil et viols qu'ils ont causé avant 2002.
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Sans oublier le discours haineux et polluant de hiérarchisation des ivoiriens dont ils se sont fait les chantres, en reprenant le concept identitaire d'exclusion et de stigmatisation ethnique créé par Bédié.
Ils ont repris sous le vocable de « patriotisme », ce concept d'hierachisation et d'exclusion qui visait particulièrement la personne de Ouattara en le généralisant à un pan entier de la population, pour s'attirer la sympathie des « tout sauf Ado » qui se sont mués en « tout sauf dioula et assimilés ».
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Dès lors ils ont réussi à se mettre à dos toute une partie de la population qui s'est retrouvée marginalisée et ostracisée par un discours dominant autorisé et normalisé par le régime Gbagbo.
