Sansan Kambilé, le ministre ivoirien de la Justice, n'est pas content du fonctionnement des juridictions nationales.
Il n'est pas content du fonctionnement des juridictions nationales, le patron de la Justice. Et il l'a fait savoir, dans une note circulaire à ses collaborateurs et administrés. La Justice ivoirienne fonctionne comme la Cour du Roi Pataud, à lire les maux qui la rongent et visés par la tutelle.
Cadeaux de nouvel an plutôt empoisonnés pour tout le corps: trop de mauvaises pratiques observées à tous les niveaux, problèmes d'encadrement, de traitement de traitement de dossiers dans les juridictions d'instruction, traitement des dossières dans les parquets, contrôle des notaires et des commissaires de justice, absentéisme des magistrats, « parfois sans autorisation dans l'indifférence de leurs supérieurs hiérarchiques ».
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Le ministre peste contre les magistrats et les greffiers qui « s'illustrent par leur insubordination, leurs tenues inappropriée ou leurs mauvaises manières de servir sans que cela fasse l'objet ni d'un rapport, ni d'une simple demande d'explication. ».
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À lire la circulaire du ministre de la Justice, il y a véritablement nécessité de la prise en main de l'appareil judiciaire au niveau de l'encadrement, de la discipline, de la gestion des hommes et des dossiers. Et surtout, une prise de conscience collective.