Quelle était la gestion de Guillaume Soro face aux paysans des produits comme le coton et l'anacarde pendant la rébellion ivoirienne. Mamadou Traoré répond.
Les adversaires de Guillaume Soro, pour tenter de noircir son image, l'attaquent sur le fait qu'il ait conduit une rébellion. Pour eux, à cause de cette rébellion qu'il a menée, Guillaume Soro devrait s'éclipser de la vie politique et laisser la place à ceux qui ont provoqué cette rébellion et à ceux qui l'ont soutenu.
Guillaume Soro a reconnu qu'il a commis une faute en engageant cette rébellion. Il avoue qu'il n'avait pas d'autres choix que de faire cette rébellion afin de mettre en place un État de droit.
Ses intentions étaient bonnes quand il a engagé cette rébellion.
Malheureusement celui qui est venu au pouvoir grâce à cette rébellion, qui l'a soutenue, a dévoyé, une fois au pouvoir ,la cause pour laquelle Guillaume Soro et ses compagnons ont pris les armes.
C'est pourquoi Bogota ne cesse de demander pardon aux Ivoiriens et leur promet que cela ne se reproduira plus avec lui. Ne dit-on pas qu'une faute avouée est à moitié pardonnée? Que ceux qui veulent pardonner à Guillaume Soro le fassent.
Nous laissons le temps à ce qui ne le veulent pas d'y réfléchir. Mais que ceux qui sont au Restaurant n'attaquent pas Guillaume Soro sur la rébellion qu'il a menée, car en ce moment, ils en profitent au maximum. Le fait que Guillaume Soro demande pardon aux ivoiriens pour les faits de la rébellion n'est pas un aveu que cette rébellion a été ce qu'elle a été décrite par l'imagerie populaire. Elle n'a pas été l'enfer sur terre comme certains veulent la décrire.
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Pendant la rébellion ,sous la gouvernance de Guillaume Soro, les populations ne vivaient pas dans une prison à ciel ouvert comme maintenant. Elles ne vivaient pas la peur au ventre comme maintenant. Les paysans des produits comme le coton et l'anacarde n'étaient pas livrés à eux même comme aujourd'hui. Et je vais le démontrer.
Mon sujet de ce jour portera sur les capacités de Guillaume Soro à gérer un pays. De surcroît à protéger les paysans. Pour la gouverne des uns et des autres, l'ex zone CNO était plus grande que le Togo. Guillaume Soro a donc géré, pendant près de 10 ans un pays. Pendant sa gestion ,ce « pays » n'a pas connu de famines. Pendant sa gestion, ce « pays » n'a pas connu d'épidémies.
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Pendant sa gestion, il a permis aux paysans de sa zone de vivre de leur culture à travers l'organisation du commerce du café et du cacao, le commerce du coton et de l'anacarde.
Pour le coton et l'anacarde, il a mis en place un Comité coton-anacarde géré par Alphonse Soro,l'un de ses lieutenants qui l'a lâché aujourd'hui.
Ce Comité a eu pour mission de mieux organiser le commerce de ces produits de rente du Nord au profit de leurs producteurs, au profit des paysans.
Pendant sa gestion, comme Houphouët Boigny, Guillaume Soro avait pour soucis de permettre aux paysans de vivre de leurs productions.
Il avait pour souci de protéger les paysans contre les acheteurs véreux qui ,avant la mise en place de cette organisation, payaient les produits des paysans à vil prix.
Grâce à la politique qu'il a mise en place ,le niveau de vie des paysans s'est amélioré au point que beaucoup d'entre eux se sont acheté de nouvelles motos.
Certains ont même construit leurs maisons grâce au fruit de leurs produits de rente.
Grâce à la politique qu'il a mise en place ,les prix de vente du coton et de l'anacarde se sont améliorés pour finir par se dégrader sous la gouvernance du Gourou du Restaurant.
Guillaume Soro, étant fils d'un agent qui a travaillé dans le coton ,ne pouvait laisser les producteurs du coton dans le désarroi.
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C'est pourquoi, à travers Alphonse Soro, il a mis en place une structure de gestion du coton et de l'anacarde. Tout cela pour dire que pendant la rébellion, Guillaume Soro a mis en place un plan de développement du coton et de l'anacarde. Pendant qu'il s'activait à organiser les élections, Guillaume Soro n'a pas oublié le sort des paysans vivant sous dans la zone qu'il administrait.
Il était bon, pour la gouverne des uns et des autres, que les gens sachent que pendant la rébellion, le paysan n'était pas livré à eux-mêmes. Leurs activités étaient encadrées et ils étaient protégés contre les acheteurs véreux. Et cela, par la volonté de Guillaume Soro, mise en œuvre par Alphonse Soro et supervisée par le ministre Moussa Dosso.
