Côte d’Ivoire : les 3 postes de consommation de ménages les plus touchés par la hausse des prix

En Côte d’Ivoire la hausse des prix est essentiellement visible sur les produits alimentaires. Ainsi selon les données de l’Institut national de la statistique (INS), l’indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC) à fin janvier 2022, est en hausse de 5,6% par rapport à celui de janvier 2021.

L’indice Harmonisé des Prix à la Consommation dans le secteur de la l’alimentation en Cote d’Ivoire a connu une hausse de 5,6%, a révélé, mardi, Dr Ranie-Didice Bah-Koné, Secrétaire Exécutive du CNLVC (Conseil National de Lutte contre la Vie Chère) du Ministère du Commerce et de l’Industrie.

D’une manière générale, précise Mme Bah-Koné, l’analyse des postes de dépenses indique une évolution des prix de trois principaux postes de consommation de ménages. A savoir l’alimentation avec une hausse de 11,9%, le logement avec 6,4% et le transport qui connaît une augmentation de 3;3%, a-t-elle indiqué à la tribune d’échange du Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG) à l’immeuble Sciam à Abidjan-Plateau.

Selon elle, le FMI, la hausse des prix en 2022 sera en moyenne de 3,9 dans les pays développés et de 5,9 dans les économies émergentes ou pays en voie de développement. Dans l’espace UEMOA, l’huile a augmenté de 20,5% et la viande de 14.4%

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En Côte d’Ivoire, les autorités, pour maîtriser cette inflation, précise Dr Ranie-Didice Bah-Koné, misent sur un certain nombre de mesures et de plans de développement et d’accompagnement de la production agricole vivrière, animale et halieutique qui sont déjà en cours.

Il est également prévu d’élargir la liste des produits dont les prix devront être réglementés afin d’inclure des produits de première nécessité au regard des habitudes de consommation des populations. Ainsi des denrées alimentaires comme l’huile, le sucre, le riz et biens d’autres se verraient être ajoutés à cette assiette de produits à prix reglementé.

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Aussi, poursuit Mme Bah-Koné, le gouvernement, sur instruction du Premier Ministre, a entrepris depuis le début de l’année des discussions avec certains industriels, notamment les producteurs d’huile, pour parvenir à un accord. Cet accord a été conclu le 24 janvier 2022, afin de maintenir toute hausse de prix à un plafond de 10%, là où la réalité du marché imposait une hausse de 60% au moin

La Secrétaire Exécutive du CNLVC, pour terminer, a rappelé la nécessité de produire et de consommer ce que nous produisons, tout en rassurant l’opinion nationale sur la qualité de nos produits locaux.

Written by Tristan Sahi

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