Houphouët est mort, vive le chaos :  » Bédié et Ouattara donnent le coup de grâce à un Prix international qu’ils n’ont pas créé »

La guerre de succession, depuis la mort d'Houphouët entre Bédié et Ouattara, a occasionné de nombreux dégâts. Une analyse de Bally Ferro.

n'arrive plus à se retourner dans sa tombe. Il est complètement groggy face au désastre. La guerre interminable de succession, depuis sa le 7 décembre 1993 entre les « membres de son héritage » et ses « enfants adultérins » n'a pas seulement occasionné de nombreux dégâts sur la cohésion nationale, elle vient de faire une victime de taille: le Prix portant son nom.

De son vivant, Houphouët-Boigny a choisi, pour cette distinction, un parrain, , et un protecteur, Henri Konan Bédié. Les problèmes ont surgi quand les rivalités politiques ont resurgi entre le protecteur du Prix et le chef de l'État .

Et le Prix UNESCO pour la recherche de la paix est entré en pleine tourmente, trente ans après sa création en 1989. Le lauréat 2019, le Premier éthiopien n'a pas reçu son prix (un chèque de 122.000 euros, soit 80.026.755 , une médaille d'or et un diplôme) après plusieurs reports transformés en annulation.

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Pis, le jury n'a pas siégé pour désigner le lauréat 2020. Car, par leur antagonisme, les prétendus houphouétistes Bédié et Ouattara donnent le coup de grâce à un Prix international qu'ils n'ont pas créé. Houphouët-Boigny est mort, vive le chaos.

Written by Ferro Bally

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