Stéphane Kipré espère un geste d'Alassane Ouattara et un retour de Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire, 8 ans après son transfèrement à la CPI à La Haye.
Hier, cela faisait 8 années que le président Laurent Gbagbo a été déporté de la Côte d'Ivoire à la prison de Scheveningen à La Haye.
Et voilà 8 années, qu'il est otage d'une procédure que la vérité a pu vaincre.
Pendant tout ce temps, certains ont essayé sans succès de le faire oublier des Ivoiriens. Depuis maintenant 8 années, le mot réconciliation est le plus prononcé car elle est espérée par tous les Ivoiriens pour panser leurs plaies.
Pendant ces 8 années, il a d'abord été la pierre rejetée par une partie de la classe politique ivoirienne avant de devenir la principale aujourd'hui d'où les incessants ballets et visites d'abord à Scheveningen et maintenant à Bruxelles.
LIRE AUSSI: Un pro-Affi aux GOR : « maintenant que Gbagbo est inéligible, on fait quoi ? »
Je pense qu'après toutes ces années, il est temps que les personnes qui ont tout essayé pour l'effacer en pensant qu'elles pouvaient faire sans lui comprennent que cette stratégie ne marche pas et acceptent de changer pour le bien de la Côte d'Ivoire. Cette démarche peut être douloureuse pour eux mais ils doivent s'y résoudre comme un médicament amer qu'on avale pour guérir.
LIRE AUSSI: « Une caution présidentielle à 100 millions s'apparenterait visiblement à un système d'apartheid »
8 années après, laissons le président Laurent Gbagbo rentrer dans son pays pour jouer sa partition dans la réconciliation et le retour de la paix en Côte d'Ivoire.
Le Dialogue Politique Inclusif (DPI) que nous réclamons depuis des années est maintenant arrivé à sa maturation pour sauver la Côte d'Ivoire et nous éviter le chaos vers lequel on veut nous conduire.
LIRE AUSSI: « Les anciens barons sont tous pour Guillaume Soro, car il aura un soutien militaire en cas de cas »
Je voudrais espérer que le Chef de l'État à la fin de sa tournée comprenne la nécessité de poser la meilleure action de ses 10 années de pouvoir. Peu importe le nom qu'il donnera à ces pourparlers, il doit être convaincu de la nécessité que les Ivoiriens se parlent.
Chers(es) amis(es), telle est ma pensée de ce jour pour la Côte d'Ivoire, notre pays à tous.
