La pression de la communauté internationale s'accentue sur les putschistes qui ont pris le pouvoir au Niger, à la veille de la fin d'un ultimatum du bloc ouest-africain (CEDEAO) qui s'est dit prêt à intervenir militairement.
Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué appuyer « avec fermeté et détermination » les efforts de la Cedeao pour faire échouer la tentative de putsch.
« Il en va de l'avenir du Niger et de la stabilité de toute la région », a souligné le Quai d'Orsay dans un communiqué.
Vendredi, les chefs d'état-major de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest ont « défini les contours d'une « éventuelle intervention militaire » contre la junte nigérienne, selon un responsable de l'organisation régionale.
La Cedeao avait donné un ultimatum aux putschistes jusqu'au 6 août pour qu'ils remettent le pouvoir aux civils. Si les putschistes ne se rendent pas, la Cedeao a menacé d'imposer des sanctions économiques au Niger.
Les putschistes ont pris le pouvoir au Niger après avoir renversé le président Mohamed Bazoum.
La communauté internationale a condamné le coup d'Etat et a appelé les putschistes à remettre le pouvoir aux civils. La Cedeao a également suspendu le Niger de ses instances et a imposé des sanctions économiques.
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Les putschistes ont rejeté les exigences de la Cedeao et ont menacé de riposter en cas d'intervention militaire.
La situation au Niger est tendue et il est difficile de prévoir ce qui se passera dans les prochains jours. La communauté internationale doit faire pression sur les putschistes pour qu'ils remettent le pouvoir aux civils.