Les militaires de la CEDEAO ont annoncé le 4 août 2023 être prêts à intervenir contre les putschistes qui ont pris le pouvoir le 26 juillet au Niger.
Les contours d'une « éventuelle intervention militaire » contre la junte nigérienne ont été « définis », a affirmé vendredi à la presse un responsable de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, à l'issue d'une réunion des chefs d'état-major de la Cedeao à Abuja au Nigeria, pays qui la préside actuellement.
« Tous les éléments d'une éventuelle intervention ont été élaborés lors de cette réunion, y compris les ressources nécessaires, mais aussi la manière et le moment où nous allons déployer la force », a déclaré le commissaire chargé des Affaires politiques et de la Sécurité, Abdel-Fatau Musah.
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Les putschistes avaient auparavant promis une « riposte immédiate » à « toute agression » du bloc ou d'un de ses pays.
« La CEDEAO ne va pas dire aux putschistes quand et où nous allons frapper », a ajouté M. Musah, évoquant une « décision opérationnelle qui sera prise par les chefs d'Etat » du bloc.
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Plusieurs armées ouest-africaines, dont celle du Sénégal, s'étaient dites auparavant prêtes à envoyer des soldats.
Le 30 juillet, en imposant de lourdes sanctions à Niamey quatre jours après le coup d'Etat qui a renversé Mohamed Bazoum, la Cedeao avait donné sept jours aux putschistes, soit jusqu'à lundi 7 août, pour rétablir dans ses fonctions le président démocratiquement élu, sous peine de d'utiliser « la force ».
AFP