Doumbia Major réagit à l'interview de l'ancien président Laurent Gbagbo avec la chaîne de télévision TV5 ce 29 octobre 2020.
Un individu amer qui n'est pas prêt à pardonner ni à oublier ses années passées en prison. Un homme qui ne s'est pas libéré de sa boulimie et de son amour maladif du pouvoir .
Un égocentrique qui n'est pas prêt à passer le relais à la nouvelle génération et comme tous les fous du pouvoir, il a une vision messianique de son engagement politique, allant jusqu'à se comparer à de Gaulle ou à Mitterand pour justifier son refus de quitter la scène politique.
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Pour quelqu'un qui est sur la scène politique depuis 1988, cela lui fait 32 ans sur la scène, mais cela reste insuffisant à ses yeux. Il transparaît clairement chez lui un désir de vengeance contre ses adversaires politiques ( se retirer de la scène ce serait partir sans se venger ), mais aussi contre ses propres camarades du FPI, dont il ne souhaite pas une victoire politique contre le président Ouattara.
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D'où son appel à la discussion qui est un désaveu de leur stratégie politique de boycott par la violence.
Il se positionne comme étant de l'opposition, sans vouloir se laisser déborder, ni céder le leadership de cette opposition à quelqu'un d'autre ? De ces trois personnalités politiques, le président Ouattara est visiblement au dessus des deux autres en ce qui concerne la question du passage du flambeau à la génération qui vient après eux, car lui au moins a cédé le pouvoir à la génération d'AGC, même si des circonstances inattendues l'ont amené à reconsidérer sa position, pour éviter la fracture et la division au sein de son parti et pour mettre en face de Bédié un candidat charismatique qui pouvait tenir tête à ce dernier.
