Isabel dos Santos, la fille de l'ex-président Dos Santos, est accusée de corruption massive. Elle aurait “siphonné les caisses de l'Angola”.
Selon le document, les 36 médias internationaux membres du consortium, parmi lesquels la BBC, le New York Times et Le Monde, ont mobilisé 120 journalistes dans une vingtaine de pays pour exploiter une fuite de 715 000 documents et révéler « comment une armée de sociétés financières occidentales, d'avocats, de comptables, de fonctionnaires et de sociétés de gestion ont aidé » cette femme « à cacher des avoirs aux autorités fiscales ».
Les “Luanda Leaks”, selon le journal Le Monde, ont pu voir le jour grâce à une fuite de données orchestrée par un ou des anonymes depuis la société de gestion financière d'Isabel dos Santos basée au Portugal, « probablement issues d'un piratage informatique ».
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La fille de José Eduardo dos Santos avait vu en décembre ses comptes bancaires et ses actifs dans des entreprises angolaises gelés.
Isabel affirme qu'il s'agit « d'informations qu'ont fait fuiter les services secrets angolais pour manipuler l'ICIJ, au profit d'un agenda politique des autorités angolaises ».
Son avocat a également réfuté les accusations de l'ICIJ, dénonçant auprès du journal britannique The Guardian une « attaque parfaitement coordonnée » par le dirigeant actuel de l'Angola, Joao Lourenço, qui s'est lancé dans une spectaculaire lutte anti-corruption.