Le maire de la commune de Cocody Jean Marc Yacé et ses administrés ont procédé à une marche blanche ce dimanche 3 mars 2019, pour sensibiliser les acteurs du transport de la commune et aussi protester contre la violence dans le milieu du transport à Cocody qui a engendré mort d'homme dans la semaine.
Des habitants de la commune de Cocody sont sortis pour participer à cette marche blanche, à l'appel du premier magistrat de la commune. C'est dire que le problème de violences dans le milieu du transport dans la commune est arrivé à son paroxysme.
« Aujourd'hui c'est simple, il faut qu'on fasse comprendre aux uns et aux autres, raison pour laquelle nous avons demandé cette marche blanche, sans bruits, sans violences, juste pour expliquer aux uns et aux autres que pour prendre les arrêtés ce n'est pas difficile. Pour prendre les arrêtés et les décisions pour sanctionner, ça peut être rapide. Mais dans la vie, il ne faut pas seulement sanctionner » , a dit d'emblée Yacé.
A lire aussi : « Syndicats » et microbes » sèment la terreur à Abobo, 1 mort : Qui protège les « gnambros » ?
Pour lui, Il faut expliquer, il faut sensibiliser et parler aux gens. Il faut faire comprendre aux administrés et aux habitants de Cocody les enjeux, ajoutant :
« On ne veut plus voir de bagarre, on ne veut plus voir des gens qui viennent de l'extérieur pour envoyer la bagarre à Cocody. On veut un transport organisé, on veut un transport sain ».
A en croire l'élu de la commune, suite aux bagarres qui sont survenues et qui ont causé la mort d'une personne à la gare de la Riviera Palmeraie (attaquée par la mafia des gnambro d'Abobo), deux gares ont été fermées. Décision prise avec l'accord du préfet Vincent Toh Bi. Aussi a-t-il lancé à l'endroit des transporteurs : « Nous savons ce qui se passe, nous savons comment ça se passe. Nous demandons aux frères transporteurs que maintenant à Cocody, nous ne voulons plus jamais ça. Ils pourront rouler à Cocody mais avec l'autorisation du conseil municipal de Cocody. S'ils sont d'accord, cela marche. S'ils ne veulent pas, les forces de l'ordre seront là pour faire respecter la loi ».
Prince Beganssou
