NEW YORK (Nations unies), 13 novembre (Xinhua) — Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a réitéré vendredi son engagement à faire le maximum pour éviter l'effondrement du cessez-le-feu au Sahara occidental.
Le secrétaire général « reste déterminé à faire le maximum pour éviter l'effondrement du cessez-le-feu en place depuis le 6 septembre 1991 et il est déterminé à faire tout ce qui est possible pour lever tous les obstacles à la reprise du processus politique », a déclaré aux journalistes Stéphane Dujarric, porte-parole du chef de l'ONU, lors du point de presse régulier de midi.
Selon le porte-parole, ces derniers jours, les Nations unies, y compris le secrétaire général, ont participé à de multiples initiatives pour éviter une escalade de la situation dans la bande tampon de la région de Guerguerat et mettre en garde contre les violations du cessez-le-feu et des conséquences graves de tout changement au statu quo.
M. Dujarric a également noté que le secrétaire général « regrette que ces efforts se soient avérés infructueux et fait part de sa vive préoccupation concernant les conséquences possibles des derniers développements ».
« La mission des Nations unies, la MINURSO, s'est engagée à poursuivre la mise en œuvre de son mandat et le secrétaire général appelle les parties à assurer la pleine liberté de mouvement de la MINURSO en accord avec son mandat », a poursuivi le porte-parole.
Le Sahara Occidental a été divisé entre le Maroc et la Mauritanie à la fin de la domination coloniale espagnole en 1976. Lorsque la Mauritanie, sous la pression du mouvement indépendantiste Front Polisario, a abandonné toutes ses revendications sur ce territoire en août 1979, le Maroc a réagi en occupant ce secteur et a depuis affirmé son contrôle administratif sur tout le territoire. Des combats ont éclaté entre le Maroc et le Front Polisario, qui lutte pour l'indépendance du Sahara occidental.
Un cessez-le-feu a été signé en 1991. La MINURSO a été déployée la même année pour surveiller le cessez-le-feu et organiser, si possible, un référendum sur l'autodétermination du peuple du Sahara occidental. Fin