« Les manœuvres d’intimidation de Ouattara ne doivent pas faire reculer le CNT » : Jean-Claude Djéréké

Selon Jean-Claude Djéréké, les manœuvres d'intimidation de Ouattara ne doivent pas faire reculer le CNT de Côte d'Ivoire.

En 2011, certains disaient que était un grand stratège, qu'il avait fait venir un navire et que les occupants de ce navire prêteraient main forte à nos forces de l'ordre confrontées à la rébellion soutenue par la coalition franco-onusienne.

La suite est connue : capture du président et de sa femme après le bombardement de la résidence , massacre des personnes qui étaient présentes à l'intérieur et à l'extérieur de cette résidence. Les mêmes lénifiants et mensongers sont de retour, qui veulent nous faire croire que le finira par dégager le régime dictatorial et assassin de Ouattara.

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Mais comment cela se fera-t-il ? En discutant avec le tyran qui ne comprend et ne respecte que le langage de la force ? Les négociations antérieures avec lui (Lomé, , , et ) produisirent-elles de bons fruits pour les ? Ont-elles empêché que des milliers d'Ivoiriens soient assassinés ou se retrouvent soit en exil, soit en prison ?

Nous autres qui ne sommes pas stratè ne voyons que deux options : la force militaire qui manque au Conseil national de transition (CNT), sauf à penser que , après avoir appelé les gendarmes, policiers et militaires à rallier le CNT, mettra ses tonnes d'armes cachées on ne sait où au service du CNT ou bien le soulèvement populaire qui ne me semble pas au-dessus de nos forces car le peuple a démontré avant le 31 octobre 2020 qu'il pouvait se mobiliser et paralyser le .

Le CNT n'a pas besoin d'être au complet pour faire descendre 2 à 3 millions d'Ivoiriens dans les rues d'. Aucune milice ne peut tenir longtemps face à un tel nombre. Les pays étrangers n'attendent que cette démonstration de force qui forcément paralysera la ville pour lâcher le dictateur.

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Hier, la chose était impossible parce que seuls le , le , l', le et l' formaient l'opposition. Aujourd'hui, Konan Bédié, Guillaume Soro, Mabri, Marcel ont grossi les rangs de l'opposition. Ne me dites pas que nous resterions chez nous si cette opposition nous demandait de prendre la rue jusqu'à la chute du dictateur.

Ouattara ne discutera avec le CNT que si celui-ci reconnaît son élection. Or comment peut-on reconnaître une élection dont on affirme qu'elle n'a pas eu lieu parce que la de Ouattara était anticonstitutionnelle ?

Le fait que certains leaders du CNT soient en résidence surveillée ne devrait pas nous décourager. Ceux qui sont encore en liberté peuvent et doivent nous appeler à cesser le travail et à prendre massivement la rue pour bloquer la capitale économique.

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