ACTUALITES WASHINGTON, 18 novembre 2020 (Yeclo avec Xinhua) — Afin de renforcer leur campagne de pression maximale contre Téhéran, les Etats-Unis ont imposé mercredi de nouvelles sanctions contre un certain nombre de responsables iraniens, ainsi que contre un réseau caritatif accusé d'avoir des liens avec le leadership iranien.
Le département américain du Trésor a déclaré dans un communiqué qu'il avait placé sur liste noire la Fondation Mostazafan pour la Révolution islamique, ainsi que ses dirigeants et ses 50 filiales dans les secteurs de l'énergie, des mines et des services financiers.
Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a affirmé dans un communiqué que le Guide suprême de l'Iran avait utilisé cette fondation pour « récompenser ses alliés sous prétexte de charité ».
Mahmoud Alavi, ministre iranien du Renseignement et de la Sécurité, ainsi que deux officiers du corps des Gardiens de la Révolution islamique (GRI), ont également été placés sur la liste noire.
Le département du Trésor a annoncé que tous les biens et intérêts de ces personnes et de ces entités aux Etats-Unis avaient été gelés, et qu'il était désormais interdit aux citoyens américains de procéder à des transactions avec elles.
Dans une déclaration distincte, le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a menacé l'Iran de nouvelles sanctions. « Au cours des semaines et des mois à venir, nous imposerons de nouvelles sanctions à l'Iran, notamment par le biais de nos agences du nucléaire, de l'antiterrorisme et des droits de l'Homme », a-t-il dit.
L'Iran a exhorté Washington à mettre fin à sa guerre économique contre Téhéran. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a déclaré le mois dernier sur Twitter que « renforcer la guerre économique contre l'Iran ferait décroître – et non augmenter – l'influence des Etats-Unis ».
En mai 2018, le président américain Donald Trump a retiré son pays de l'accord sur le nucléaire iranien, également connu sous le nom de Plan d'action global conjoint (JCPOA), et a réimposé des sanctions sévères contre l'Iran. En réponse à ces sanctions, Téhéran a depuis mai 2019 progressivement abandonné certains des engagements contractés dans le cadre du JCPOA. Fin