Amon-Tanoh a révélé le 10 octobre 2020, que Ouattara, lui-même avait annoncé que la Constitution ne l'autorisait pas pour un 3ème mandat.
L'ex-chef de la diplomatie de M. Ouattara, Marcel Amon-Tanoh, dont le dossier de candidature à l'élection présidentielle a été rejeté par le Conseil constitutionnel, a soutenu que « ce troisième mandat est anti-constitutionnel ».
Proche de l'actuel chef de l'Etat ivoirien durant 26 ans, M. Amon-Tanoh a témoigné que M. Ouattara « lui-même nous a dit en 2016 au moment du vote de cette Constitution, qu'elle ne l'autorisait pas à se présenter à un troisième mandat ».
« Et nous avons fait campagne avec ce slogan. Cette Constitution ne permet pas au président Ouattara de faire un troisième mandat », a-t-il insisté, avant de relever que « cette Constitution (adoptée en 2016) n'annule pas la disposition précédente » sur la limitation des mandats à deux quinquennats.
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« Je vous le dis, il a peur que cette Côte d'Ivoire que nous représentons, il a peur de la Côte d'Ivoire de la majorité et de la Côte d'Ivoire plurielle », a lancé M. Amon-Tanoh, qui a admis une « désobéissance civile pacifique ».
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Élu en 2010 et réélu en 2015, le Conseil constitutionnel a validé la candidature de M. Ouattara, expliquant que la Côte d'Ivoire, avec la Constitution de 2016 est entrée dans la llle République, lui donnant droit de faire son premier mandat de la 3e République.