Libération. Les 46 militaires ivoiriens détenus à Mali devraient encore attendre jusqu'à ce 30 décembre 2022 pour se fixer sur leur sort.
Le jugement de ces 46 soldats avait débuté, jeudi, à la Cour d'appel de Bamako pour de très graves chefs d'inculpation, à savoir, « Association de malfaiteurs, attentat et complot contre le gouvernement, atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat, détention, port et transport d'armes et de munitions de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective ayant pour but de troubler gravement l'ordre public par l'intimidation ou la terreur et de complicité ».
L'audience, qui avait démarré aux environs de 9h00 du matin, a été suspendue en fin de journée par le président par intérim de la Cour d'appel de Bamako, Aljoumagat Ag Inalkamar, après l'identification des prévenus, tous de nationalité ivoirienne.
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La séance va se poursuivre ce vendredi selon l'autorité judiciaire.
Les médias n'ont pas été autorisés à assister aux audiences et un important dispositif militaire a été mis en place.
Cette audience spéciale intervient quelques jours après que le Mali et la Côte d'Ivoire ont signé, un mémorandum servant de base à un dénouement heureux pour la libération des 46 soldats ivoiriens détenus à Bamako depuis le 10 juillet 2022 qualifiés par les autorités maliennes de « mercenaires ».