RFI révélait il y a une semaine que les 49 soldats ivoiriens arrêtés à Bamako étaient bien arrivés au Mali sur demande du contingent allemand de la Minusma.
RFI révélait aussi que ces soldats intervenaient sur un site géré non pas par la mission onusienne, mais par son contingent allemand et par la société privée Sahel aviation service (SAS). S’il est désormais clair que les soldats ivoiriens n’ont pas tenté de renverser le gouvernement malien, le contrat liant la Côte d’Ivoire et cette société privée soulève toujours de nombreuses questions.
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L’armée ivoirienne est liée depuis 2019, par contrat, à la société privée Sahel aviation service (SAS). Un contrat « de sécurisation et de soutien logistique » dont la Côte d’Ivoire s’est fait l’écho dès l’arrestation de ses soldats, mais sans jamais donner davantage de détails. De source onusienne, le site de l’aéroport de Bamako auquel étaient affectés les soldats ivoiriens ne relève pas de la Minusma. Mais c’est bien le contingent allemand de la mission onusienne qui les a fait venir en tant que NSE – des contingents d’appui – et qui leur a même fourni leurs cartes d’identification.
Quelle était donc l’activité concrète des soldats ivoiriens ?… LIRE LA SUITE