La Libye a expulsé le mercredi 30 janvier 2024, 350 migrants égyptiens qui séjournaient illégalement dans le pays.
Il s'agit de la troisième opération de rapatriement de migrants égyptiens depuis le début de l'année.
Les migrants expulsés, tous des hommes dont certains encore mineurs, ont été reconduits à la frontière terrestre avec l'Égypte, à près de 1 400 kilomètres à l'est de Tripoli.
Selon le colonel Haytham Belgassem Ammar, porte-parole de l'Organe de lutte contre l'immigration clandestine, d'autres expulsions sont prévues dans les prochains jours.
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La Libye est un pays de transit important pour les migrants qui tentent de rejoindre l'Europe par la mer. Le pays est divisé entre autorités rivales depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, ce qui a créé un climat d'instabilité propice aux trafics d'êtres humains.
Un problème complexe
Le problème de l'immigration clandestine en Libye est complexe. Il nécessite une réponse coordonnée de la communauté internationale, notamment en matière de développement économique et de lutte contre les trafics d'êtres humains.
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