Les Nations Unies ont appelé à la protection des journalistes et des employés des médias en Libye, témoins de conflits meurtriers, le dimanche 3 mai 2020.
« J'appelle les autorités libyennes et toutes les parties belligérantes à protéger les journalistes et les employés des médias, à garantir le droit à la liberté d'opinion et d'expression, y compris le droit à rechercher, recevoir et communiquer des informations au public, a déclaré Stephanie Williams, représentante intérimaire du secrétaire général pour la Libye dans un communiqué.
La responsable de l'ONU a également renouvelé les appels aux journalistes et aux employés des médias à unir leurs forces dans la lutte contre la désinformation, les discours de haine et les appels à la haine.
Mme Williams a prévenu que menacer ou détenir des journalistes pour mener à bien leur travail violait le droit international des droits de l'homme et contredisait l'obligation d'autoriser un environnement favorable aux médias.
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« La MANUL (mission d'appui des nations unies en Libye) condamne toutes les attaques sur les journalistes et appelle à la poursuite en justice de leurs auteurs », rappelle le communiqué.
Les journalistes et travailleurs médiatiques en Libye sont fréquemment sujets à l'intimidation, au harcèlement et aux menaces de mort, selon la MANUL.
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Depuis le 1er mai 2019, la MANUL a documenté au moins neuf cas dans l'est et l'ouest de la Libye de journalistes et blogueurs enlevés, victimes de disparitions forcées, emprisonnés arbitrairement ou torturés.