Invité de Life Talk sur LIFE TV, le 21 septembre 2021, Roger Adom a donné son point de vue sur la question de la limite de l'âge à la présidentielle.
Depuis quelques jours, le débat récurrent sur la limite d'âge des candidats à la présidentielle revient sur le devant de la scène politique. Dans un pays ou 78% de la population a moins de 35 ans, les trois mêmes leaders occupent le devant de la scène depuis trois décennies : Alassane Ouattara, 79 ans, Henri Konan Bedié, 87 ans et Laurent Gbagbo, 76 ans. Le plafond de 75 ans prévu dans la Constitution de 2000 avait été retiré dans celle de 2016.
Pour Roger Adom, Ministre ivoirien de l'Économie numérique, qui s'exprimé sur ce sujet lors d'une émission sur les antennes de LIFE TV le 21 septembre 2021, les anciens chefs d'État ivoiriens, que sont Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié devraient prendre leur retraite politique. Quant au Président Alassane Ouattara, selon lui, il peut continuer encore à gouverner le pays tant qu'il fait du bon travail.
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« (…) à titre personnel, je conseillerai à Monsieur Gbagbo et à Monsieur Bédié de partir à la retraite. Le Président Ouattara peut continuer encore (…), c'est peut-être de l'humour mais je le pense « , a-t-il souligné avant de poursuivre.
« Le Président Ouattara, aujourd'hui il est Président de la République donc il dirige la Côte d'Ivoire depuis un certain nombre d'années. Il le fait avec succès, quand on parle du congrès de l'UPU, je pense qu'il est le premier artisan de cette réussite, c'est grâce lui on parle de la Côte d'Ivoire aujourd'hui avec beaucoup de plaisir, c'est un pays qui réussit, qui plaît, qui rayonne c'est grâce à lui. Pourquoi voulez vous mettre à la retraite quelqu'un qui fait du bon travail ? Alors qu'aujourd'hui il a la capacité à diriger le pays donc il n'y a pas de raison » », soutient Roger Adom.
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Depuis plusieurs mois, au sommet de l'État on envisage de fixer à nouvel un âge plafond. Pour autant la question divise même au sein des partis. Les adversaires de la limite d'âge estiment que ce n'est pas à la loi d'exclure des personnalités qui ont eu tour à tour les suffrages des Ivoiriens. Les partisans considèrent que leur mise à la retraite forcée provoquerait un renouvellement nécessaire de la classe politique.
