Dame Pulchérie Gbalet est licenciée, après 22 ans de service au BNETD, l'inspection du travail lui en a notifié par un huissier de justice.
Selon Me Saki, l'avocat de Gbalet Pulchérie, Un huissier envoyé hier à la maca à l'effet de notifier à dame Pulchérie Gbalet, présidente d'Alternative citoyenne ivoirienne (ACI) -une organisation de la société civile proche de l'opposition, son licenciement.
Elle avait été arrêtée à Abidjan « en compagnie de deux de ses collaborateurs par des hommes encagoulés », a affirmé Samba David, responsable de l'ONG la Coalition des indignés de Côte d'Ivoire(CICI).
« La menace est insidieuse. Elle ronge tout l'écosystème de la contestation. En les empêchant d'exercer leur droit de manifester, en les plaçant sous surveillance, en les prenant directement pour cible ou simplement en ne leur offrant aucune protection contre le harcèlement, les menaces et les agressions, le gouvernement est en train d'asphyxier les personnes qui défendent les droits humains. Les défenseurs des droits humains sont désignés toujours plus ouvertement comme des criminels, des indésirables, des « défenseurs de démons ». Ils sont dépeints comme une menace pour la sécurité, le développement ou les valeurs traditionnelles », a dénoncé Me Saki.
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« Aujourd'hui plus que jamais, nous avons besoin que des personnes se dressent courageusement contre l'injustice et contre ceux qui portent atteinte aux droits humains en échange de fausses promesses de prospérité et de sécurité.
Nous avons tous le pouvoir de contester les discours toxiques et de lutter contre l'injustice. Et, c'est bien à propos, la dynamique dans laquelle s'est inscrite dame Pulchérie Gbalet », a ajouté l'avocat.
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Pulchérie Gbalet a été placée sous mandat de dépôt à la maison d'arrêt d'Abidjan ce mercredi 19 août, puis inculpée pour « troubles à l'ordre public ». La militante, qui a appelé à manifester contre un troisième mandat du président Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire, avait été arrêtée la nuit du 15 au 16 août.