L'appel de la junte malienne aux groupes armés du nord à renouer le dialogue est un signe positif, mais il reste à voir si les deux parties seront en mesure de trouver un terrain d'entente.
Les tensions entre l'Etat central et les groupes armés sont profondes et anciennes. L'accord de paix de 2015 a permis de mettre fin à la guerre civile, mais il n'a pas réussi à résoudre les problèmes fondamentaux qui ont conduit à ce conflit.
Le retrait de la mission de l'ONU est un autre facteur de tension. Les groupes armés craignent que l'armée malienne ne soit pas à la hauteur de la tâche et qu'elle ne puisse pas garantir leur sécurité.
La reprise des hostilités serait une catastrophe pour le Mali. Le pays est déjà confronté à une grave crise sécuritaire, avec une insurrection jihadiste qui se propage dans le nord et le centre du pays.
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Pour éviter une reprise des hostilités, les deux parties doivent faire des concessions. L'Etat central doit montrer qu'il est prêt à répondre aux préoccupations des groupes armés. Les groupes armés, quant à eux, doivent faire preuve de bonne volonté et de pragmatisme.
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Le dialogue est la seule voie possible pour parvenir à une paix durable au Mali.
