Mabri, porte-parole par intérim du Conseil National de la Transition (CNT) a adressé ce 5 novembre 2020, un important message au population ivoirienne.
Le mercredi 03 novembre 2020, alors que le Président du Conseil National de la Transition, en abrégé CNT, SEM Henri Konan BEDIE, s'apprêtait à délivrer un important message aux populations et à la diaspora ivoiriennes, sa résidence a été prise d'assaut par un impressionnant détachement des forces de l'ordre.
Par la suite, la résidence de SEM Henri Konan BEDIE, Président du CNT, a fait l'objet d'un blocus. Le même blocus est observé devant les résidences de :
– Monsieur Pascal Affi NGUESSAN, ancien Premier Ministre, député de la Nation et Président en exercice de la région du Moronou ;
– Le Dr Abdallah Toikeusse MABRI, ancien Ministre d'Etat, député de la Nation et Président en exercice de la région du Tonkpi ;
– Le Dr ASSOA Adou, ancien ministre et ancien député de la Nation ;
– Le Professeur Hubert OULAYE, ancien ministre et ancien député de la nation.
Dans le courant de la même journée, plusieurs personnalités, proches collaborateurs et parents du Président du Conseil National de la Transition ont été interpellés dont l'ancien Ministre, le Professeur Maurice Kakou GUIKAHUE, député à l'Assemblée Nationale.
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Depuis ces évènements, l'on enregistre les premières réactions de communauté internationale, suite à la parodie d'élection présidentielle du 31 octobre 2020. Le Conseil National de la Transition se félicite de ce qu'aucune Chancellerie, aucun pays ami de la Côte d'Ivoire et aucune organisation internationale sérieuse n'ait, à ce jour, accordé le moindre crédit à la forfaiture du 31 octobre 2020.
Le Conseil National de la Transition note que certains acteurs de la communauté internationale demandent un retour à l'ordre constitutionnel alors que depuis le 1er novembre 2020, il n'y a plus d'ordre constitutionnel en Côte d'Ivoire puisque l'ex-Président de la République, Monsieur Alassane OUATTARA, a librement fait le choix, par ses violations graves et répétées de la Constitution, des lois de la République et des libertés individuelles, de mettre la légalité en vacances.
C'est pour pallier cette vacance de la légalité que les principaux acteurs politiques ivoiriens, dans un élan d'unité rarement observé en Côte d'Ivoire, ont décidé de mettre en place une légalité de substitution en créant le Conseil National de la Transition dont l'objectif principal est de rétablir l'état de droit en Côte d'Ivoire.
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En conséquence, le Conseil National de la Transition tient à rassurer les populations et la Diaspora ivoiriennes ainsi que les observateurs soucieux de la situation socio-politique nationale qu'il met tout en œuvre pour un retour à la légalité constitutionnelle par la réconciliation nationale, la libération des prisonniers politiques, le retour des exilés et l'organisation d'élections justes, transparentes et inclusives.
Ceci est un combat pour la Côte d'Ivoire. Et il incombe à tous les ivoiriens d'ici et d'ailleurs. C'est pourquoi, le Conseil National de la Transition demande aux populations et à la diaspora ivoiriennes d'intensifier la mise en œuvre des mots d'ordre déjà lancés. Défendons nos droits et nos libertés !