Après le meurtre d'un des leurs, notamment Falikou Koulibaly, président de l'Association des ivoiriens de Tunisie (AIT), dans la nuit de dimanche 23 décembre 2018 à Tunis, des ivoiriens ont effectué une marche sur l'ambassade de la Côte d'Ivoire à Tunis lundi 24 décembre 2018.
« (…) Nous sommes devant l'ambassade de Côte d'Ivoire à Tunis. C'est un frère, Koulibaly Falikou, il a été poignardé par des jeunes Tunisiens hier à 18 heures. Il l'on poignardé sauvagement, le frère est mort à 22h30 à l'hôpital Mongi Slim. Les autorités ivoiriennes à l'ambassade ici n'ont rien fait », ainsi s'exprimait un ivoirien sur les lieux de la marche. Selon des sources, le crime a eu lieu au cours d'une agression.
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« C'est une agression, ils ont voulu prendre ses téléphones et il a refusé. S'en est suivit une bagarre. Et le frère a été poignardé. Ils ont voulu le transporter dans une voiture. Mais ils ont été surpris par des gens et ils ont pris la fuite le laissant dans son sang », expliquait un ressortissant. Pour Herman Naounou, secrétaire général de l'association il n'y a aucun doute, ‘'C'est un crime raciste''.
Notons que le meurtre de Falikou Koulibaly n'est pas un fait isolé dans les pays arabes notamment en Tunisie. Les ressortissants des pays d'Afrique noir sont régulièrement sujets d'actes racistes. En août dernier, une femme ivoirienne qui avait réagi à des insultes à Tunis, avait été violemment tabassée.
Roxane Ouattara