Niger: au moins 17 soldats tués dans une attaque

A Nigerian soldier walks near a damaged army vehicle at Bosso military camp on June 17, 2016 following attacks by Boko Haram fighters in the region. - Boko Haram on June 9 attacked a military post in Bosso in Niger's Diffa region, killing 26 soldiers. (Photo by ISSOUF SANOGO / AFP)

17 soldats nigériens ont été tués et 20 blessés dans une attaque de jihadistes présumés le 15 août 2023 près de la frontière entre le Niger et le Mali.

L'attaque a eu lieu vers 14h00 (GMT) mardi, alors qu'un détachement des Forces armées nigériennes (FAN) se déplaçait entre les villes de Boni et Torodi.

Les assaillants ont ouvert le feu sur le détachement avec des armes automatiques et des grenades. Les soldats ont riposté, mais ils ont été dépassés en nombre.

L'attaque a fait 17 morts et 20 blessés. Les blessés ont été transportés à l'hôpital de Niamey.

Les assaillants ont fui les lieux et la situation est maintenant sous contrôle.

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L'attaque est la plus meurtrière depuis le coup d'État du 26 juillet au qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum.

Les militaires qui ont pris le pouvoir ont mis en avant la dégradation de la situation sécuritaire pour justifier leur coup d'État.

La région de Tillabéri est située dans la zone dite des « trois frontières » entre le Niger, le et le . C'est une zone connue pour son insécurité et elle est régulièrement visée par des attaques de jihadistes.

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La France, ex-puissance coloniale qui dispose de 1.500 soldats au Niger, participait activement avec l'armée nigérienne à la lutte contre ces groupes jihadistes.

Le nouveau régime militaire à Niamey a pris la France pour cible privilégiée, l'accusant de vouloir intervenir militairement pour rétablir le président Bazoum dans ses fonctions.

Written by Colombe Blanche

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