Au Niger, Mohamed Bazoum et son gouvernement résistent et rejettent le coup d'Etat encore plein de zones d'ombre.
Quelques heures après la vidéo des putschistes, le président Mohamed Bazoum, qui a pu s'entretenir dans la nuit avec le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, a publié un message sur twitter, rebaptisé X, pour affirmer que les acquis démocratiques seraient « sauvegardés ».
Toujours séquestré à la présidence avec sa famille, le président nigérien est « en bonne santé » selon son ministre des Affaires étrangères Hamoudi Massoudou, et « son intégrité physique n'a pas été menacée ».
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Sur France 24, M. Massoudou, qui se trouve lui même à Niamey et assure l'intérim du chef du gouvernement -en déplacement à Rome au moment du coup-, a martelé que les autorités légales et légitimes du Niger restaient aux mains du président Bazoum.
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Il a appelé les officiers factieux « à rentrer dans le rang » et assuré que tout pouvait se régler par « le dialogue ». Une médiation ouest-africaine, conduite par le président béninois Patrice Talon, doit tenter de trouver une solution.