Le secrétaire général 1 de la préfecture d'Odienné appelle les populations à l'action, pour une Côte d'Ivoire apaisée.
« Ne nous contentons pas de prier même si la prière est importante. Agissons aussi pour la paix par notre manière de nous regarder et notre attitude conciliante et courtoise en toutes circonstances. Il faut que nous ayons un comportement qui concorde avec notre volonté de vivre en paix », a-t-il signifié lors d'un message, à l'occasion de la 24e Journée nationale de la paix, commémorée dimanche 15 novembre 2020.
Pour l'autorité préfectorale, il appartient ainsi aux leaders d'opinion à quelque niveau qu'ils se situent de sensibiliser les populations à faire ce qu'il faut pour que la paix soit. « C'est notre rôle », a-t-il fait comprendre.
Conformément à l'instruction du gouvernement de marquer la Journée de la paix 2020 d'une pierre blanche eu égard au contexte particulier de crise, les autorités préfectorales d'Odienné ont appelé les communautés religieuses à prier pour implorer la clémence de Dieu sur la Côte d'Ivoire.
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Les communautés chrétiennes, à l'unisson, ont ainsi prié au temple des Assemblés de Dieu et les musulmans à la grande mosquée de la ville.
Le secrétaire général 1 a représenté le préfet de région du Kabadougou et du département d'Odienné, Germain Goun, à la mosquée et le secrétaire général 2, Sindou Dosso, auprès des chrétiens.
A la mosquée, M. N'Guessan a réaffirmé l'obligation pour tous les habitants de la Côte d'Ivoire de prier pour le retour à la paix et le renforcement de la cohésion sociale.
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« Nous aurions pu nous réjouir de ce qu'à Odienné, nous sommes épargnés par cette folie meurtrière qui endeuille les communautés. Toutefois, serait-il raisonnable de notre part d'ignorer que la maison commune brûle même si la chambre dans laquelle nous sommes n'est pas atteinte ? Nous sommes concernés même si nous ne sommes pas touchés et nous avons intérêt à agir pour que le feu soit éteint », a-t-il fait comprendre.
« Les acquis du passé et du présent ainsi que les perspectives demeurent un patrimoine commun qui doivent servir de ciment entre chacun de nous et entre les générations quelque soient nos origines ethno-géographiques, nos appartenances religieuses, politiques », a insisté Haoutou N'Guessan.
Auprès des communautés chrétiennes, Sindou Dosso, pour sa part, a appelé à une remise en cause individuelle et collective par ce que “chacun de nous a une part dans ce qui est arrivé”.
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