Alassane Ouattara a réaffirmé sa ferme volonté de réconciliation nationale en Côte d'Ivoire, à travers le retour de Laurent Gbagbo.
Le président Ouattara a fait cette déclaration, jeudi 29 avril 2021, en recevant à sa résidence de Cocody, des cadres de l'Est et du Grand Sud, venus lui exprimer leur reconnaissance, pour l'honneur fait à certains d'entre eux, en les nommant à des postes de responsabilité dans le gouvernement ou à la tête d'institutions.
Il a expliqué que la nomination d'un ministre de réconciliation, en la personne de Kouadio Konan Bertin, est l'expression de sa volonté d'engager un processus de « réconciliation renforcée ».
« Comme je l'ai indiqué pour Laurent Gbagbo, il peut rentrer à tout moment. Par conséquent, je voudrais qu'on sache que cette volonté de réconciliation et de retour au pays doit être connue de tous », a souligné Alassane Ouattara.
LIRE AUSSI : Attaque base militaire N'dotré : un infirmier marin dans le coup, de nouvelles révélations de l'enquête
Il a indiqué avoir rassuré à nouveau, dans la matinée du jeudi 29 avril, des exilés proches de l'ex-président Laurent Gbagbo, qui devaient rentrer d'exil, vendredi 30 avril, mais avaient encore des craintes d'être arrêtés à l'aéroport.
« La Côte d'Ivoire tient à cette dernière étape qui est la vraie réconciliation des fils et des filles de notre pays », a insisté le Chef de l'Etat.
LIRE AUSSI : Retour de Gbagbo : la France parle à Ouattara, « tu as su réconcilier les ivoiriens »
Ce vendredi 30 avril 2021, six proches de l'ex-président, Laurent Gbagbo, sont rentrés d'exil, dont son ex-ministre du budget, Koné Katina, sa sœur cadette, Koudou Jeannette, et Damana Pikass.
Ce même vendredi, le procureur de la République, Adou Richard, a annoncé à la presse la libération d'une centaine de personnes de l'opposition, incarcérées pour violences présumées, liées à l'appel de l'opposition à la désobéissance civile, lors de la présidentielle d'octobre 2020.
