« Une grande perte pour la Côte d'Ivoire, » a déclaré Serge Bilé à la mort Paul Akoto Yao, ex-ministre de l'Éducation nationale ce 17 janvier 2023.
Paul Akoto Yao est mort. Hier encore je citais son nom devant des étudiants ivoiriens en regrettant que les hommes et femmes politiques d'aujourd'hui n'ajoutent pas, à leurs compétences dans leur domaine respectif, une culture littéraire aussi vaste que la sienne.
Paul Yao Akoto est mort. Écrivain et politicien, il a marqué la jeunesse de beaucoup d'entre nous. La simple évocation du nom de cet ancien ministre de l'Education nationale (de 1971 à 1983) me renvoie à des souvenirs personnels heureux.
C'était l'époque où l'école ivoirienne excellait ici et à l'étranger. Les jeunes qui quittaient le pays pour étudier en France se classaient parmi les meilleurs à leur arrivée à Paris ou en province.
Plus tard, à mon retour en vacances à Abidjan, j'avais pour livre de chevet, acheté à la librairie de France, « L'envol des tisserins », le célèbre roman de Paul Yao Akoto, écrit en 1986.
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La disparition de ce brillant esprit, méconnu des nouvelles générations, est une grande perte pour la Côte d'Ivoire. C'est une page qui se tourne, celle d'une grande époque, d'une épique époque.
