Un policier en service au district de Port-Bouët déféré devant le commissaire du gouvernement pour escroquerie, faux et usage de faux.
Comment ce sergent-chef de police a-t-il opéré ? courant 2017 sur conseil de son gestionnaire, le sergent-chef IB. A. souscrit pour une assurance décès dans une compagnie pour quatre membres de sa famille ce qui est normal et responsable de sa part. En réalité, il était animé d’autres intentions qu’il fera découvrir trois ans plus tard.
En 2020, il décide de mettre son funeste plan à exécution. Au moyen de subterfuge dont lui seul a le secret, il réussit à tromper la vigilance des médecins et obtient de vrais faux certificats de décès en ‘’tuant’’ sa belle-mère et perçoit dix millions de francs CFA de cette compagnie.
Deux ans plus tard soit en 2022, son appétit pour le gain facile étant aiguisé, il récidive et cette fois-ci en ‘’tuant’’ sa grande sœur afin de se voir remettre le même montant. Pour ce coup, ces dieux l’ont lâché. Ayant informé la police économique, les responsables de la compagnie d’assurance l’invitent pour le retrait de son chèque et là, les policiers le confondent et le mettent aux arrêts.
Il a été déféré cette après-midi devant le parquet du Commissaire du Gouvernement. Apres son audition, Ange KESSI a ordonné son arrestation et son transfèrement à la Maison d’Arrêt Militaire d’Abidjan pour escroquerie, tentative d’escroquerie, faux et usage de faux et faute contre l’honneur.
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La question que se pose le Commissaire du Gouvernement : comment les médecins ont-ils pu signer et délivrer des certificats de décès sans en faire le constat ‘’physique’’ eux-mêmes ?
A cette question, le policier a répondu : je leur ai remis 50 000 FCFA chacun.
En colère, le Commissaire du Gouvernement a instruit aux enquêteurs de la police économique de déférer ces deux médecins devant le parquet du procureur de la république pour faux document et corruption.