Prévue le 20 décembre 2021, puis le 23 mars 2022, l'élection à la présidence de la FIF, qui est devenue une affaire abracadabrante, vient d'être remise à une date ultérieure.
L'élection à la présidence de la FIF est devenue une affaire abracadabrante. Prévue en 2020, elle a été reportée sine die et le Comité exécutif (Comex) de la FIF, remercié. Le Comité de normalisation de la FIF (CN-FIF) a été aussitôt mis sur pied. Et sa mission qui prenait fin le 31 décembre 2021, puis le 31 mars 2022, vient d'être renvoyée à la saint glinglin.
En effet, l'élection du successeur de Sidy Diallo Auguste, qui représente l'ultime étape de cette mission, reste toujours un parcours du combattant. Prévue le 20 décembre 2021, puis le 23 mars 2022, elle vient, elle aussi, d'être remise à une date ultérieure.
C'est le remake de la présidentielle de 2010. La FIFA et la CAF, l'Onu et l'UA du football, nous plongent, de plain-pied, dans ce scrutin électoral mouvementé. Elles ont choisi de certifier le processus électoral. Aussi, ont-elles pris le contrepied de la Constitution de la FIF pour proposer de nouvelles conditions d'éligibilité.
Car elles dénoncent, à l'instar du concept de l'ivoirité qui a tant défrayé la chronique politique, le parrainage tel que prévu : trois pour les 14 clubs de la ligue 1, deux pour les 24 clubs de la ligue 2, deux pour les 38 clubs de la division 3 et un pour les cinq groupements d'intérêt. C'est une catégorisation, accusent-elles, qui entraîne un déséquilibre et menace in fine, ajoutent-elles, la FIF d'être prise en otage.
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De plus, elles fustigent les achats de conscience et de voix, qui auraient eu cours dans les couloirs de la FIF pour faire obstruction à des candidatures, en violation de la bonne gouvernance. Au grand dam de certains clubs qui soupçonnent à haute voix des manœuvres en faveur d'un candidat, elles ont alors mis les pieds dans le plat: reprise de l'AG pour modifier les textes et prorogation de la mission du CN-FIF. Et la polémique enfle.
Ferro Bally
