La CEDEAO a menacé le 3 octobre 2019 d'imposer des sanctions à quiconque tentant de perturber la présidentielle du 24 novembre en Guinée-Bissau.
Dans une déclaration publiée à la fin d'une mission ministérielle à Bissau pour désamorcer la crise qui sévit dans ce pays, la CEDEAO a réitéré son soutien et sa reconnaissance à Aristides Gomes en tant que Premier ministre de la Guinée-Bissau.
« La mission de la CEDEAO réaffirme son soutien total au Premier ministre, Aristides Gomes, qui a vu son programme gouvernemental approuvé à l'Assemblée nationale populaire le 15 octobre, confirmant ainsi la confiance du Parlement et son soutien au gouvernement », a déclaré le président de la Commission de la CEDEAO, Jean Kassi Brou, citant le communiqué final de la mission.
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La mission a également réitéré le « caractère illégal » du décret du président bissau-guinéen José Mario Vaz, prononcé le 29 octobre, dans lequel il a limogé le gouvernement d'Aristides Gomes et celui nommant Faustino Imbali au poste de Premier ministre le lendemain.
Dans son communiqué, la CEDEAO se félicite du début de la campagne électorale samedi et appelle les 12 candidats à « concourir dans un esprit positif sans violence », confirmant sa décision d'envoyer 70 observateurs électoraux pour contribuer à la « améliorer la transparence et la crédibilité » du processus.
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La mission de la CEDEAO précède un sommet extraordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de l'organisation, qui se tiendra vendredi au Niger pour traiter spécifiquement de la crise politique en Guinée-Bissau, ajoute le communiqué.