Pour Amira Lobognon, les prisonniers politiques en Côte d'Ivoire sont encore détenus par manque de solidarité au sein de la classe politique.
Ces citoyens arbitrairement détenus depuis le 23 décembre 2019 n'ont commis aucun crime. Ils ont été arrêtés et sont emprisonnés comme des otages parce que la solidarité n'a pas existé au sein de la classe politique ivoirienne au moment où il le fallait.
Si c'était d'autres personnes qui avaient été arrêtées, Alain Lobognon et Sékongo Félicien n'auraient jamais cessé de dénoncer des violations de droits de l'homme et des libertés en Côte d'Ivoire.
La solidarité a vraiment fait défaut au sein de la classe politique et de la société civile. Avec les prisons ivoiriennes aujourd'hui remplies d'innocents, les prisonniers politiques dans notre pays se comptent désormais par centaines.
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En dehors d'Amnesty international qui dénonce des violations de libertés et appelle à la libération de tous les prisonniers d'opinion, les organisations nationales des droits de l'homme sont occupées à attendre des invitations pour se partager quelques subventions.
Et pourtant des pères et des mères de familles sont en prison en Côte d'Ivoire. Quant aux organisations de journalistes, elles ont oublié le rôle joué par le prisonnier politique Alain Lobognon pour défendre leur corporation, quand des journalistes ont été arrêtés dans le cadre de leur métier. Et pourtant, il faut qu'elle cesse la violence judiciaire en Côte d'Ivoire.
Amira Lobognon
