Une note attribuée au juge Chile Eboe-osuji de la CPI, interdisant toute manifestation à l'encontre du retour du président Laurent Gbagbo.
Le 10 mai dernier, le collectif des victimes dirigé par Issiaka Diaby a eu à manifester devant le palais de justice au plateau contre le retour en Côte d'Ivoire du président Laurent Gbagbo.
La manifestation a été autorisée et s'est déroulée sans incident. Ce qui a choqué certains militants de l'opposition.
Au lendemain de leur sit-in, une note attribuée à la CPI leur mettant en garde a été diffusée sur la toile. De quoi à réjouir l'opposition.
Contre toute attente, le meeting de mobilisation prévue ce samedi 15 à Port-Bouet, bien qu'autorisé par le conseil municipal a été interdit par la préfecture d'Abidjan. Prétextant éviter un affrontement entre le collectif des victimes et les militants du Front Populaire Ivoirien.
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Si tel est que la CPI a interdit des manifestations contre le retour du président Laurent Gbagbo, pourquoi le gouvernement accorde encore du crédit aux victimes ? Soit la note est une force alerte ou le gouvernement n'attend pas léser les victimes au profit des sympathisants de Laurent Gbagbo.