Voici la revue de la presse française du 26 septembre 2020 et les principales informations à la Une de journaux nationaux parus samedi.
LE FIGARO
C'est une attaque qui ravive, dans le quartier, des cicatrices. Dans le 11e arrondissement de la capitale, là où se trouvaient les anciens locaux de Charlie Hebdo, deux personnes ont été blessées vendredi par un jeune sans papiers qui se dit pakistanais. L'agression intervient alors que le procès aux assises des attaques de janvier 2015 achève sa troisième semaine d'audience et que la republication des caricatures de Mahomet a provoqué l'ire des radicaux musulmans. En particulier au Pakistan, où des sunnites ont brûlé des drapeaux tricolores. Fin août, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, ne cachait pas son inquiétude sur le « risque terroriste d'origine sunnite (…), principale menace à laquelle est confronté notre pays ».
LE MONDE
La fermeture des bars et restaurants à Marseille et à la Guadeloupe provoque un tollé chez les élus. Les derniers chiffres sont alarmants : 16.000 personnes testées positives en 24 heures, près de 1.000 patients sont en réanimation. « Si nous ne réagissons pas, on pourrait se retrouver dans une situation proche de celle que nous avons eue au printemps. Cela pourrait vouloir dire reconfinement », prévient Jean Castex. Selon les information, les stocks stratégiques de médicaments étaient au plus bas à la veille de l'épidémie.
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LES ECHOS
Déjà touchée par un malus sur les émissions de CO2, la filière automobile redoute depuis la rentrée de devoir composer avec une nouvelle taxe : le malus au poids. L'idée, issue de la Convention citoyenne pour le climat, a été présentée aux acteurs du secteur par le ministère de la Transition écologique le 11 septembre dernier. Face à l'inquiétude montante du monde de l'automobile, Bercy réfute toute intention d'intégrer une nouvelle taxe environnementale de ce type dans le projet de budget qui sera présenté ce lundi. Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a réitéré son message : pas question d'alourdir l'ardoise fiscale des entreprises fragilisées par la crise du COVID-19. L'idée d'un malus portant sur la masse des véhicules pourrait en revanche tenter de se glisser dans le grand projet de loi Climat porté par la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, mais sous une forme édulcorée. Ce texte très attendu ne sera en outre pas débattu avant le premier trimestre de 2021.
