ACTUALITES ANTANANARIVO, 10 novembre 2020 (Yeclo avec Xinhua) — Voici les principales informations à la Une de la presse malgache parue ce mardi :
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MIDI MADAGASIKARA
Une légère amélioration pour la monnaie nationale. Depuis le début de ce mois de novembre, l'ariary semble en effet se stabiliser face aux devises de référence. Notamment par rapport au dollar dont le cours est passé de 3.905 ariary le 2 novembre à 3.874 ariary, hier, soit un gain de 31 points en une semaine. Par rapport à l'euro, l'ariary a continué à se déprécier sur la même période en passant de 4.542 ariary à 4.597 ariary, soit une dépréciation de 55 points en une semaine. Ces évolutions sont dans la logique des déclarations faites par le Gouverneur de la Banque Centrale, la semaine dernière. Henri Rabarijohn avait en effet annoncé la poursuite de la dépréciation de l'ariary jusqu'à la fin de l'année. L'ariary s'est déprécié respectivement de 7,4% par rapport au dollar et de 12% par rapport à l'euro.
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L'EXPRESS DE MADAGASCAR
À travers une vidéo diffusée hier, mialy Rajoelina, Première Dame, s'est prononcée par rapport à la situation des violences basées sur le genre dans le pays. Les cas de viols d'enfants se sont amplifiés ces derniers temps. Le ministère de la justice fait état de trois cent quatre vingt-neuf enfants victimes de viols en l'espace de dix mois. La première Dame reste sensible face à cette situation alarmante. « Je déplore l'augmentation des cas de viols d'enfants comme le cas de Suzy à Ankadivoribe, une autre jeune fille de Moramanga ou encore une enfant de 12 ans habitant à Toliara, un enfant de 5 ans à Ivato, une adolescente de 16 ans à Antsirabe. Il y en a qui ont perdu la vie. Je condamne les viols de ces enfants et je suis de tout cœur avec les parents des victimes qui ont perdu leurs enfants dans des circonstances tragiques », regrette-t-elle. La Première Dame fait appel ainsi à la prise de responsabilité de tout un chacun dans le signalement des cas.
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LES NOUVELLES
« La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites) ne peut pas venir en aide à l'Etat malagasy pour la récupération de ces bois », a fait savoir le numéro un du Medd. « Les bois de rose ont été considérés actuellement comme de simples marchandises saisies où la Cites n'a rien à voir. Ces flores ne font plus partie des espèces protégées », a expliqué la locataire d'Antsahavola. De souligner que malgré cette situation, le gouvernement malagasy ne baisse pas pour autant les bras sur cette affaire. Par ailleurs, un plan d'action relatif aux autres bois précieux saisis à Madagascar est actuellement en gestation au niveau du Medd. Ceci attend la validation en conseil de Gouvernement. Ce plan d'action inclut, entre autres, le plan d'utilisation et sera, soumis à la Cites pour approbation avant sa mise en œuvre. Fin
