Revue de la presse sénégalaise du 20 juillet 2020. Voici les principales informations à la une de journaux sénégalais ce lundi.
LE SOLEIL
Le Sénégal a battu de nouveaux records, le week-end dernier, en enregistrant 94 cas communautaires qui sont répartis entre les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Ziguinchor, Kédougou et Kaffrine. Pis, sept patients sont morts du COVID-19, entre vendredi et samedi, ce qui porte le nombre à 167 décès. Avec ces chiffres, la guerre contre le coronavirus déclenchée par les autorités gouvernementales, le 14 mars dernier, est loin d'être gagnée. En effet, certains Sénégalais ont abandonné la lutte contre le COVID-19 en ne respectant plus les mesures de prévention collective et individuelle souvent rappelées dans le bulletin épidémiologique du ministère sénégalais de la Santé et de l'action sociale. Il s'agit du port de masque dans les lieux recevant du public, du lavage régulier des mains, du respect de la distance physique, entre autres.
L'OBSERVATEUR
La riposte et la prise en charge du COVID-19 au Sénégal coûtent très cher à l'Etat du Sénégal. A la date du 15 juillet, 444,544 milliards de Francs CFA ont été effectivement dépensés sur les 1.000 milliards de Francs CFA qui constituent le trésor de guerre du Programme de résilience économique et sociale (PRES). Ce montant est calculé sur la base des paiements effectués dans le cadre des opérations liées au COVID-19. Sur les 444,544 milliards de Francs CFA dépensés, la plus importante part est revenue au pilier trois du PRES relatif à la sauvegarde de la stabilité macroéconomique et financière pour soutenir le secteur privé et maintenir les emplois.
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LE QUOTIDIEN
A Touba (centre), la police a arrêté un sexagénaire qui transportait plus de 100 armes et 800 munitions. Le présumé coupable, âgé de 65 ans, a été placé en garde à vue. Cette saisine relance aussi des questions sur le trafic d'armes au Sénégal et rappelle d'autres affaires semblables. En octobre dernier, la Gendarmerie sénégalaise a intercepté 3.900 et 4.500 cartouches d'AK-47. Ce stock de munitions de guerre, qui était dissimulé dans un véhicule civil. Dans son monitoring des violences en 2018 publié en décembre 2019, le Mouvement contre la prolifération des armes légères en Afrique de l'Ouest (MALAO) a révélé que les agglomérations de Médina Gounass (sud), Touba (centre) et Diaobé (sud) faisaient face à une importante circulation d'armes.