Revue de la presse sénégalaise du 11 juin 2020. Voici les principales informations à la une de journaux sénégalais ce jeudi.
LE SOLEIL
Le nombre de morts de coronavirus dans le monde ne font pas froid au dos à certains Sénégalais. Aujourd'hui, dans les rues de Dakar, de Thiès et de Touba, le déni de la maladie se manifeste par le non-respect des mesures barrières, l'usage de l'humour pour banaliser la virulence du virus qui a fait moins de morts en Afrique. Jusqu'ici les Sénégalais croient que la maladie à coronavirus est un « cas importé ». Il a fallu, au début, quelques convocations à la Gendarmerie pour que les gens se taisent, à défaut de participer au combat contre le COVID-19. Mais en réalité, beaucoup de Sénégalais n'y croient toujours pas vraiment en tous cas. Ils pensent que cette pandémie n'est pas aussi grave qu'on la décrive, malgré les nombreux décès enregistrés.
L'OBSERVATEUR
Trois patients souffrant de la maladie à coronavirus ont rendu l'âme dans la journée du mercredi. Le Sénégal déplore au total 55 décès depuis le début de la pandémie le 2 mars. Dans le même temps, le ministère sénégalais de la Santé a dénombré 124 tests positifs, en 24 heures sur 1.205 tests réalisés. D'après les statistiques du ministère, 109 sont des cas contacts suivis par les services de santé et les 15 autres ont été contaminés par voie communautaire.
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LE QUOTIDIEN
L'Initiative de suspension du service de la dette (ISSD) à laquelle le Sénégal adhère, lui permettra de libérer un espace budgétaire de 90 milliards 567 millions 780 mille 874 Francs CFA entre le 1er juin et la fin de l'année. Ce montant représente 13,51% du service de la dette extérieure dû en 2020. Le montant libéré sera affecté au financement du Programme de résilience économique et sociale (PRES). Le président sénégalais Macky Sall a annoncé le 3 avril le PRES pour lutter contre les effets du COVID-19.
