Sale temps pour Macron: une enquête révèle son deal secret avec Uber

French Minister of Economy and Industry Emmanuel Macron checks his smartphone during the "Pole des reformateurs" (Reformer's Centre) meeting in Leognan near Bordeaux, southwestern France on August 27, 2015. AFP PHOTO / NICOLAS TUCAT / AFP PHOTO / NICOLAS TUCAT

Le président Emmanuel Macron est rattrapé par pacte « secret » avec Uber dénoncé le 10 juillet 2022 par la presse.

Dans le cadre des « Uber Files », une enquête reposant sur des milliers de documents internes à Uber adressés par une source anonyme au quotidien britannique The Guardian et transmis au Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) et à 42 médias partenaires, Le Monde s'est intéressé aux liens entre la société américaine et à l'époque où il était ministre de l'Economie (2014-2016).

S'appuyant sur différents témoignages et documents, dont de nombreux échanges de SMS, Le Monde conclut à l'existence d'un « deal » secret entre Uber et Emmanuel Macron à Bercy. Le quotidien fait état de réunions dans le bureau du ministre, de nombreux échanges (rendez-vous, appels ou SMS) entre les équipes d'Uber France et Emmanuel Macron ou ses conseillers, citant notamment des comptes-rendus de réunions rédigés par le lobbyiste Mark MacGann.

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Sont pointées du doigt certaines pratiques destinées à aider Uber à consolider ses positions en France, comme le fait de suggérer à l'entreprise de présenter des amendements « clés en main » à des députés.

Sollicitée par l'AFP, la société Uber France a confirmé la tenue de réunions avec Emmanuel Macron: des rencontres qui « relevaient de ses responsabilités en tant que ministre de l'Économie et du Numérique supervisant le secteur des VTC ».

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Uber France revient par ailleurs sur la suspension d'Uber Pop, un service en fonction entre février 2014 et juillet 2015 qui permettait aux utilisateurs d'être mis en relation avec des véhicules dont les conducteurs étaient de simples particuliers, non titulaires d'une licence de taxi ou de VTC. Cette suspension « n'a aucunement été suivie d'une réglementation plus favorable », comme suggéré dans l'idée d'un « deal », souligne Uber France.

Written by Christian Binaté

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