Le 8 août 2018, jour de sa libération, Simone Gbagbo a commis une grave erreur politique en lançant une phrase qui allait fâcher Laurent Gbagbo et freiner de nombreux Gbagbo ou rien (GOR) qui militent depuis plusieurs années, pour que la page de l'ex-chef d'Etat ne soit pas tournée au FPI.
Tous les membres du secrétariat général, tous les trésoriers, présidents, secrétaires de section, tous les alliés, amis… je voudrais vous dire merci d'être venus. En réalité on s'était entendu pour que ce soit Lida qui parle avec vous. Je n'ai pas de mots quand je vous vois. Normalement ce jour je ne peux et ne dois pas parler. Tout ce que je dois dire, tout ce qui est dans mon ventre là si ça doit sortir, il faille que j'en parle d'abord à mon président, le camarade Aboudramane Sangaré.
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Sincèrement j'aimerais que vous vous joignez à moi pour dire merci à ce grand monsieur. C'est un digne et un dur. S'il n'était pas là, le parti serait mort à l'heure actuelle. Merci à lui. Chers camarades nous sommes sortis et nous sommes là. Lida l'a dit, nous sommes venus, mais pas pour dormir.
« Nous sommes venus, levez-vous, préparez-vous et mettez-vous à marcher car nous allons vers le pouvoir. On ne s'arrêtera pas. La refondation a commencé aujourd'hui, toutes les choses sont nouvelles »
Nous sommes venus pour reprendre le combat. Nous sommes venus pour engager la marche vers le pouvoir. Nous sommes venus, levez-vous, préparez-vous et mettez-vous à marcher car nous allons vers le pouvoir.
On ne s'arrêtera pas. La refondation a commencé aujourd'hui, toutes les choses sont nouvelles. Militants, militantes, levez-vous. On est partis. On est partis et on ne s'arrêtera pas.
Elvire Ahonon
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